Accueil > Nos informations sur les instances de l’université > Conseils de composante > Conseils de Polytech Lille > Compte-rendu du conseil d’école restreint de Polytech Lille du 25 mars 2019

Compte-rendu du conseil d’école restreint de Polytech Lille du 25 mars 2019

jeudi 18 avril 2019

Compte-rendu élaboré par notre élu Xavier Redon au conseil d’école de Polytech’Lille

Conseil d’administration restreint de Polytech’Lille du 25 mai 2019
Préambule
Je me retrouve donc au conseil d’administration de l’école suite à l’élection du 7 février 2019. Pour le collège B le taux de participation dépasse 75 %, la liste « équipe présidentielle » obtient pratiquement la majorité des voix (43 exactement), la liste « syndicale » obtient 23 voix et la dernière liste obtient 21 voix. Par le mécanisme du plus fort reste, la liste « équipe présidentielle » n’obtient que 3 sièges alors que les deux listes minoritaires arrachent 2 sièges chacune. Initialement troisième sur la liste SNESUP-FSU, je ne devais pas siéger au conseil. La démission de Claire Bornais en date du 20 mars 2019 a conduit la direction à m’appeler à siéger.

Ouverture de la séance

Nicolas Burlion, vice-directeur budget ouvre la séance en l’absence de Guy Reumont en conversation téléphonique avec le président du précédent conseil d’administration. L’approbation du précédent conseil d’administration tenu le 22 novembre 2018 est demandé. Approbation obtenue à l’unanimité.

Nomination de nouveaux directeurs de spécialités

Pour la forme l’approbation est demandée pour la nomination de Gilles Duveau en tant que directeur de GTGC et pour le renouvellement de Grégory Stoclet à la direction de SM. Ces approbations sont obtenues à l’unanimité.

Recrutements

Nicolas Burlion fait un point sur les demandes de recrutement.
• Trois postes de maîtres de conférences ont été demandés pour compenser les départs en retraite de collègues. Sans surprise ces demandes ont été refusées par l’université dans le cadre de l’actuelle politique de restriction budgétaire.
• Deux postes de PAST sont demandés et acceptés. Un PAST est renouvellé (Fabrice Balent), un autre PAST va être recruté par la plateforme SHEJS.
• Cinq postes d’ATER sont demandés et acceptés. Un ATER en section 25/26 pour les mathématiques, un ATER en section 27 pour l’informatique, un ATER en section 31 pour la chimie et enfin deux ATER en section 60 pour le génie civil. Les spécialités vont devoir lancer les recrutements pour ces ATER.

Informations du directeur

Guy Reumont , libéré de sa conversation téléphonique, apporte quelques informations :
• Concernant les « petits déjeuner de la direction », la prochaine occurrence verra une présentation des spécialités mécanique et IESP après celles des spécialités IMA et Géomatique.
• Le 17 mai 2019 aura lieu une cérémonie pour les « 50 ans » de Polytech’Lille (EUDIL). La cérémonie débute à 18h, l’inscription est obligatoire.
• La concoction du double diplôme avec l’IAE poursuit son cours. Pour l’instant 18 élèves de toutes les spécialités de Polytech’Lille sont candidats. L’ouverture se fera à partir de 7 inscrits.

Constitution du conseil d’administration

Initialement un conseil d’administration était prévu pour le jeudi 28 mars 2019. Guy Reumont expose quelques difficultés pour recruter les membres extérieurs de ce conseil :
• La MEL (métropole lilloise) et la CCI (chambre de commerce) n’ont pas encore désigné leur représentant (des instances de ces organismes se réunissent dans les prochains jours).
• Le MEDEF (organisation patronale) n’a pas fait suite à l’invitation à désigner un représentant.
• Le CJD (organisation patronale) tendrait à garder le même représentant que dans l’ancien conseil.
• La CFDT (organisation syndicale) aurait donné un nom.
• La CGT (organisation syndicale) a désigné un représentant qui serait absent pour le 28 mars.
• Le CESER (assemblée régionale) renouvellerait son représentant.
• L’association des ingénieurs de l’école a désigné deux représentants.
En résumé, il s’avère que les membres extérieurs seraient très peu présents le 28 mars. De plus la présidente pressentie n’a pas encore déclaré sa candidature auprès du directeur de l’école.
Quelques interventions des membres du CAR pour demander si la présence de la présidente pressentie est nécessaire au CA et si la nomination d’un président de CA est nécessaire pour prendre les décisions importantes en CAR. La direction répond que la présidente doit faire acte de candidature auprès du directeur en personne et que les décisions du CAR sont suffisantes, le CA étant simplement consulté.
Ali Zaoui propose de maintenir le CA du 28 mars et d’ajouter un CA extraordinaire en mai. Proposition refusée pour cause de lourdeur de convocation d’un CA extraordinaire.
Thomas Rougelot fait remarquer que le règlement intérieur de l’école spécifie que les directeurs des spécialités doivent être nommés par le CA. Il est répondu que ce règlement intérieur est à la fois caduque et non validé officiellement.
Le report du CA ordinaire du 28 mars à une date en mai est voté avec 3 voix contre (2 voix contre par Ali Zaoui et sa procuration, je n’ai pas identifié le troisième vote contre).

Coûts des mastères

L’école a fait une proposition pour les frais d’inscription dans les mastères qu’elle gère. L’université retourne cette proposition amendée. L’école doit valider (ou non) ce retour. Jusque là, les montants étaient fixés par l’université mais un changement dont je n’ai pas connaissance modifie la procédure depuis le 1 janvier 2019.
D’après ce que j’ai pu comprendre, il est ici question des mastères spécialisés :
• mécatronique et management ;
• créacity ;
• génie de l’eau.
Le master international « robotics & transport » va être arrêté pour cause de frais d’inscription trop élevés (10k€ en bac+4 et 7k€ en bac+5). Belkacem Ould-Bouamama fait une intervention pour indiquer que ce master est bloqué à Lille mais que des masters équivalents sont maintenus dans d’autres universités.
Au fil des interventions, je crois comprendre que le montant des frais est de 8000€ pour les mastères hormis pour le mastère « mécatronique et management » qui monterait à 10.000€. Il est dit que cette différence est due à l’investissement en matériel qui serait plus élevé pour ce mastère. Il est aussi indiqué que le coût moyen de l’ensemble des formations de l’ex-Lille1 est de 7329€ et donc que des frais d’inscriptions de 8000€ pour un mastère n’est pas aberrant.
L’université a retoqué la proposition de l’école qui modulait les frais d’inscription suivant les publics visés. L’université a fixé le montant à la valeur médiane (au moins pour le mastère créacity).
La discussion dérive sur la nécessité pour l’école d’évaluer plus précisément le coût de ses formations. Ce coût est très important pour l’apprentissage et l’accueil d’élèves en formation continue. En effet le montant des aides pour ce public est plafonné, si les entreprises ne souhaitent pas abonder, l’école doit pouvoir évaluer le manque à gagner pour savoir s’il faut refuser ou non des inscriptions.
Les collègues impliqués dans l’évaluation de ces coûts pour les formations en apprentissage expliquent qu’il s’agit d’un travail complexe.
Enfin la direction indique que les coûts calculés ainsi que les effectifs constatés des formations seront utilisés pour décider du maintien de ces formations, cela, en particulier, sous la pression de la vice-présidente formation de l’université.

Exécution du budget 2018

Nicolas Burlion commence par donner le chiffre de 3 M€ de recettes pour l’école. Ce qui est un montant meilleur qu’espéré et qui a permis, par exemple, une dotation importante des plateformes pédagogiques à hauteur d’environ 300k€, un investissement pour améliorer la couverture WiFi dans les bâtiments de l’école et l’installation d’un système de contrôle d’accès.
Concernant les heures complémentaires, il est indiqué que l’université, qui versait auparavant une dotation en euros, fonctionne maintenant sur la base d’un crédit d’heures. Pour 2018, les heures complémentaires de Polytech’Lille ont pu être prises à plus de 99 % sur ce crédit d’heures. Pratiquement pas de recours aux ressources propres pour ces heures donc. Le même volume horaire a été reconduit pour 2019 soit 71.000 heures d’enseignements. Pour comparaison l’IUT pèse pour 100.000 heures et la faculté des sciences pour 200.000 heures.
A noter que l’université ne verse plus de dotation globale de fonctionnement (DGF) à Polytech’Lille. En effet les « charges communes », représentant maintenant 18 % des recettes, correspondent exactement à la DGF. A noter que le prélévement pour « charges communes » était auparavant seulement de 10 %. Polytech’Lille partage cette absence de versement de DGF avec quelques autres composantes dont l’IAE. Nicolas Burlion explique que le montant des « charges communes » pourrait dépasser celui de la DGF de l’école ce qui conduirait Polytech’Lille à financer l’université. Des discussions sont en cours pour éviter ce reflux.
Dans le même ordre d’esprit les recettes non dépensées de 2018 ne sont pas récupérables. Pour éviter de perdre ces recettes 150k€ ont été versés auprès de la direction des opérations mobilières (DOM) en prévision de plusieurs actions :
• remplacement de la centrale sécurité (coût de 180k€ avec participation probable de l’université à hauteur d’environ 70k€) ;
• création d’un local de stockage des déchets extérieur en remplacement du « local » de l’extrémité du bâtiment D ;
• sécurisation du local vélos ;
• création d’un accès protégé pour les handicapés entre l’école et la station de métro.
Quelques questions sont posés par les participants au CAR :
• que signifie l’acronyme RIP ? il s’agit de crédits pour du matériel pédagogique « restructuration et innovation pédagogique » ;
• que signifie la ligne « gestion budgétaire » ? il s’agit d’un artifice technique pour ne pas avoir à attendre les décisions budgétaires modificatives (DBM) de l’université ;
• que signifie l’appelation « centaure » ? Il s’agit d’un programme d’aide aux PME pour lequel l’école reçoit des fonds de la région, ces fonds ne sont pas prévisibles ;
• une ligne du budget est présente uniquement pour mémoire du fait que la cotisation au réseau Polytech est payée tous les 5 ans.
Nicolas Burlion termine le sujet du budget 2018 en indiquant que les plateformes pédagogiques ont souhaité basculer 20 % de leur volume de fonctionnement de l’investissement vers le fonctionnement. Ce basculement est dû à la généralisation de la location de logiciels.
L’exécution du budget 2018 est approuvé à l’unanimité.

Antenne Polytech’Lille à Hohai

Guy Reumont prend la parole pour demander l’approbation de la convention avec l’institut franco-chinois. Cette convention a pour objet de permettre la délivrance du diplôme de Polytech’Lille à des étudiants chinois de l’université de Hohai suivant un parcours de 6 ans après le Gaokao (équivalent d’un bac régional en Chine). Après une année gaokao+1, purement gérée par Hohai, les étudiants suivent un cycle préparatoire de 2 ans équivalent au PeiP puis un cycle de 3 ans équivalent au cycle ingénieur. Dans ces deux derniers cycles un tiers des enseignements est assuré, sur place, par des enseignants de Polytech’Lille.
D’un point de vu pratique, l’idée est d’envoyer des enseignants effectuer 20h d’enseignement sur une semaine. L’école prend en charge le voyage mais Hohai prend en charge l’hébergement et s’est engagée à payer 3.700€ par élève et par an.
J’ai finalement pris assez peu de notes sur ce sujet, en effet suite à une question de Marianne Catté sur les conditions de délivrance du diplôme, j’ai été pris dans le débat. J’avais eu vaguement connaissance de cet accord au travers des réunions de la spécialité IMA mais principalement pour apprendre que seules les spécialités génie civil et mécanique allaient participer au départ.
J’ai pu exprimer devant le CAR un avis négatif sur le principe sachant que le jury école allait délibérer principalement sur des notes données par des enseignants chinois. Il m’a été opposé que les étudiants chinois se classaient en tête de promotion. Ce à quoi j’ai pu répondre, en me basant sur mon expérience, que cela n’était plus forcément vrai ces dernières années et que, de plus, l’ensemble des étudiants de Hohai suivant le cursus IMA présentaient de vraies lacunes dans les modules « projets ». Les projets étant au coeur du métier d’ingénieur, il était donc délicat de délivrer des diplômes d’ingénieurs avec aussi peu de contrôle sur les résultats des étudiants.
La direction a fermement défendu la convention avec les arguments suivants :
• si Polytech’Lille ne s’engage pas dans cette convention, Hohai trouvera d’autres partenaires ;
• les autres directeurs des Polytech se sont montrés admiratifs de la contribution financière de Hohai affichée dans le projet de convention ;
• cette convention apporte une reconnaissance internationale à Polytech’Lille et à l’université de Lille ;
• d’autres retombées sont attendues comme des contacts universitaires avec les instituts de recherche de Hohai.
Un participant s’inquiète de la charge des enseignements délocalisés pour des spécialités ayant déjà des charges très importantes. Il est répondu qu’une fois la convention signée les tutelles seraient bien obligées de prendre la surchage en compte (sic).
Un débat s’engage sur la validation de ce diplôme délocalisé par la CTI. Tout d’abord la direction indique que la CTI ne devrait auditionner la filière qu’au moment où sortiront les premiers diplômés (dans 6 ans). A ce sujet, j’ai entendu un argument étrange en faveur de la signature de la convention. Cet argument repose sur le sentiment que la convention n’engage à rien sachant qu’il est peu probable que beaucoup d’ingénieurs délocalisés soit diplômés. En effet, il serait peu probable que la CTI valide la filière. De plus il est possible que Hohai souhaite prendre totalement en charge la filière à l’issue des six premières années.
En définitive la convention est adopté avec une voix contre (la mienne).

Qualité

Quelques informations sur le processus qualité par la responsable en la matière :
• Un audit AFNOR va avoir lieu pour éventuellement prolonger la certification de l’école.
• Une enquête est menée suite à la journée portes ouvertes. Le seul résultat dévoilé est que les candidats à la préparation PeiP se classent en « autres » plutôt qu’en L1/L2.
• Une enquête est en cours sur l’hébergement CROUS ciblée sur les logements obtenus dans le cadre de la convention Polytech’Lille/CROUS,. Un bilan est prévu pour le 29 avril 2019.
• Une enquête est lancée sur la qualité de la vie au travail. La diffusion des résultats est prévue avant l’interruption estivale.
• Les sessions de formation de l’université sur le thème du secourisme sont complètes. Une demande pour d’autres sessions a été formulée.
Une intervention permet de savoir que les informations sont en cours de transfert du Wiki qualité vers le Wiki de l’école. Une autre intervention permet de savoir que la commission hygiène et sécurité s’est tenue récemment et que le compte-rendu sera disponible ultérieurement.
Quelques projets :
• Zéro carbone, principalement la transformation du local vélo évoquée lors du point budget.
• Zéro gobelet. Pour l’instant, l’école consomme 10.000 gobelets plastiques par an. Pour les réunions internes les gobelets seraient supprimés. Les distributeurs de boissons chaudes doivent être transformés (dans le marché actuel) pour mettre l’utilisation de récipients durables. Les gobelets cartons ne seraient pas une solution dans la mesure où ils sont chers et non compostables.

Questions diverses

Belkacem Ould-Bouamama indique que la journée recherche du 17 mai concerne cette année les troisième années. La présence est obligatoire mais avec inscription pour le buffet du midi. Une intervention d’un élève pour demander en quoi consiste cette activité. Le thème de cette année est le « haut débit Internet », ce thème serait transversal à toutes les spécialités. Il y aura des conférences d’opérateurs Internet et des démonstrations. Il faut que les élèves soient présents car des conférenciers étrangers se déplaceront, il en va de la crédibilité de l’école.
A noter que les mêmes élèves seront à nouveau concernés l’an prochain par cette journée recherche puisque l’activité redeviendra obligatoire pour les quatrième années et non plus les troisième années.
Juliette Magnies, représentant les BIATSS, transmets la doléance de certains chefs de service de ne plus être invités aux CAR. La direction répond qu’ils le seront suivant la thématique des CAR. Il est aussi demandé de préciser si l’aide apporté par les BIATSS à l’AMITECH (amicale des anciens de Polytech) est considéré dans leur service ou non.
Thomas Rougelot rapporte le bon déroulement d’une réunion des responsables d’années. Cette réunion a accouché d’un certain nombre de propositions. Thomas Rougelot demande comment poursuivre la démarche. La direction répond que le compte-rendu de la réunion doit être validé avant publication sur le Wiki de l’école. La direction prendra aussi connaissance des propositions.
Aziz Nakrachi déplore la faible participation des directeurs de spécialités de l’école à la dernière session du « chat admissions » Polytech. Il indique qu’il ne renouvellera pas l’expérience.