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Polytech’Lille : Conseil d’administration plénier du 28 novembre 2019

dimanche 5 janvier 2020, par rex

Prise de parole de la présidente du conseil

Sophie Fontaine doit prendre sa voix "punchy" (dixit) pour cause de panne de micro. Elle passe la parole au directeur de l’école.
A noter que le CA se déroule en présence de Vincent Cocquempot, vice-président formation continue de l’université.

Prise de parole du directeur

Guy Reumont fait un résumé des nouvelles depuis le dernier CA plénier :

 en juin un audit qualité de l’école ;
 en septembre, une rentrée avec un effectif réunissant qualité et quantité ;
 en septembre toujours, une période d’intégration réussie avec les projets communs inter-spécialité et le week-end d’intégration ;
 en octobre une remise des diplômes pour une grosse promotion mais aussi pour les 16 diplomés des mastères spécialisés et des 4 diplomés du
master international MRT.

Thaï Lam, président de l’association des ingénieurs de Polytech’Lille est remercié pour son investissement pour les élèves et l’école.

Il est à nouveau question des 15 école du réseau Polytech et des deux écoles associées ENSIM+ESGT du Mans et l’ISEL du Havre.

Le cadre de la restructuration de l’université est évoqué avec les 23 composantes qui devraient fusionner dans 10 composantes, Polytech’Lille
devant rester une composante propre.

Est évoquée la création d’une "graduate school" internationale à destination unique des étudiants étrangers pour master et doctorat. Cela
se ferait avec Centrale Lille, la FST, la catho et l’IMT Lille/Douai (NdR : ça je ne sais pas d’où ça sort, plus d’explication au prochain
épisode probablement).

Le compte-rendu du CA plénier de Juin est approuvé à l’unanimité.

Affaires pédagogiques

\subsectionTaux de validation
Les taux de réussite et d’échec sur les trois années du cycle ingénieur sont présentés comme étant habituels.

Un participant demande si l’objectif est d’atteindre 100% de réussite. Il est répondu que dans la réalité des échecs sont inévitables.
La CTI préconise pas plus de 5% d’échecs et tolère 10\% d’échecs.

Une intervention d’un extérieur pour dire qu’il y a trop d’échecs en cinquième année au vu de l’investissement important de la société dans le coût
de ces études. Il est répondu qu’il y a très peu d’échecs et une majorité de redoublements conduisant ultérieurement à un diplôme.

\subsectionBilan du recrutement
Franck Seynhaeve fait une présentation du recrutement aux membres extérieurs. Je n’ai pas tout noté in-extenso, vous référer au compte-rendu
du CAR de septembre.

 Concours GEIPI Polytech S => concerne 34 écoles publiques dont 15 Polytech, 9% des terminales S passent ce concours (20000 candidats, plus gros concours post-bac), dans les intégrés : 87\% ont une mention bien ou très bien au bac S, 36\% de filles, 14\% de boursiers ;
 Concours GEIPI STI2D/STL => concerne 16 écoles dont 10 Polytech, 900 candidats seulement, 50% des places pourvues (26 élèves intégrés en 7 ans), grande concurrence des CPGE TSI, l’évolution des DUT conduira de toute façon à une réforme de ce concours ;
 Concours collés/reçus PACES => fonctionne mais peu de candidats car une réorientation du médical vers le scientifique est demandé, le concours sera réformé avec l’évolution du concours PACES ;
 Recrutement à BAC+2 => viviers PEIP, CPGE, DUT, L2, Divers, DE, recrutement très satisfaisant en 2019 (plus de 95% de remplissage sur les trois dernières années), 36\% de filles, 36\% de boursiers, 72\% de bac bien ou très bien ;
 Pour les CPGE MP, PC et PSI le réseau Polytech se rapproche du concours CCINP ;
 Recrutement spécifique apprentissage => augmentation du taux de filles de 20% en 2017 à 30\% en 2019.

\subsectionProjet de Diplôme Universitaire en soudure
Là aussi, il s’agit d’une redite pour les membres extérieurs, voir, à nouveau, le compte-rendu du CAR de septembre.
Quelques éléments nouveaux ou plus précis :

 le nom évolue : DU de "coordinateur international en soudage" ;
 une collaboration université de Lille, Polytech’Lille et Institut de soudure (IS) ;
 l’ouverture se fera en septembre 2020.

Une remarque de la présidente du conseil pour féliciter la démarche de partenariat avec l’UIMM.

Affaires institutionnelles

Sont proposés Moussa Nait-Abdelaziz, directeur de la spécialité mécanique, Peggy Vauche, directeur de la spécialité agro-alimentaire et
Thomas Dienne, responsable de la plateforme mécanique. Il me semble qu’il manque le changement du responsable de la plateforme maths/info.
Là encore suite au prochain épisode. Les responsables sont approuvés à l’unanimité.

Il est dit que Thomas Dienne remplace Thomas Vantroys dans un comité hygiène et sécurité. Je dois avouer que je n’ai pas compris de quoi il
s’agissait.

Affaires budgétaires

\subsectionBudget prévisionnel 2020
Nicolas Burlion présente le budget 2020 comme "prudentiel" (si si le mot existe).

Avant de présenter le budget 2020, il revient sur la fin de l’exécution du budget 2019 :

 un surplus de recette de 500K euros (surplus formation par apprentissage) ;
 budget investissement des plateformes porté de 120K euros à 290K euros ;
 500K euros mis de coté pour réaliser les salles de travail collaboratif du bâtiment F ;
 des points d’accès WiFi pour améliorer la couverture à l’école ;
 un appel à projet doté de 90K euros (e.g. espace pause déjeuner des élèves, amélioration de l’acoustique des amphis, une corbeille compactrice solaire, création d’un foodlab, mesure de la qualité de l’air, un hall végétalisé, etc).

Pour le budget prévisionnel 2020, il est à nouveau question comme au CAR précédent de l’augmentation de la dotation allouée par l’université et de la baisse probable de la
taxe d’apprentissage hors quota (pour les formations initiales). Le vice-président de l’université confirme l’augmentation de la dotation en avançant la notion de dotation
socle.

Pour les dépenses l’appel à projets est doté de 20K euros en 2020 de façon prudentielle :)

Le budget prévisionnel 2020 est adopté à l’unanimité.

\subsectionSubventions diverses
Diverses associations présentent leurs activités, leur bilan 2019 et leur demande de subvention.

\subsubsectionBureau des élèves
Naïa Lollichon, trésorière du BDE, présente le bilan 2019 de son association. Elle informe qu’un tiers des élèves, soit 500 élèves, cotisent
au BDE. Le BDE organise 24 clubs dont certains comme le club sono et polygames comptent plus de 60 membres. Les recettes du BDE viennent
de la cotisation des élèves, de la vente des places au weekend d’intégration WEC réservé aux élèves-ingénieurs (plus de 350 participants),
de la vente des places pour la sortie au parc Walibi réservée aux PeiP (plus de 100 participants) et de la vente des places pour le gala (plus
de 700 places pour la dernière édition). Il est indiqué que le budget reversé aux club est en augmentation. Les recettes en augmentation vont
aussi servir pour former le plus de membres possible du BDE aux premiers secours (formation PCS1) et pour former les membres du bureau à leurs
différents postes via des formations de la fédération des BDE Polytech (formation FEDERP).

Une question est posée sur le montant correspondant aux formations. Il est répondu que le montant concerne les inscriptions aux formations mais
pas le défraiement pour les déplacements.

Le BDE demande 22K euros de subvention pour son budget 2020.

\subsubsectionAssociation des anciens
Delphine Debuchy présente Amytech, l’association des anciens de Polytech’Lille. Elle indique que l’association a organisé peu d’événements en 2019.
Il y aura la fête de noël, prévue le 19 décembre 2019. Par contre le repas de fin d’année universitaire en juillet n’a pas eu lieu, laissant la
place au barbecue organisé par la direction de l’école. L’association est en réflexion pour organiser un autre type d’événement. L’Amytech demande
7000 euros de subvention pour 2020.

\subsubsectionAssociation des ingénieurs de Polytech’Lille
Thaï Lam présente les nombreuses actions de son association en direction des élèves : visites d’entreprises, événements pour améliorer le savoir-être,
etc. L’association demande 23K euros de subvention pour 2020 somme nécessaire en particulier pour payer son salarié. NdR : l’école ne pourrait probablement
pas fonctionner correctement sans l’aide apportée par l’association des ingénieurs.

L’ensemble des subventions demandées est accordé à l’unanimité.

Relations internationales

Le directeur-adjoint aux relations internationales est présent pour présenter le volet international (hors l’institut franco-chinois qui est géré
directement par le directeur).

Une fois encore les doubles-diplômes actifs et en cours de négociation sont égrénés : Liège, Chicoutimi, Sherbrooke, Laval, Kénitra, Ho Chi Minh.

Suite à une question sur un éventuel double diplôme avec l’Algérie, la discussion s’égare dans de hautes considérations politiques.

Une question intéressante de la présidente du conseil : ces doubles diplômes concernent combien d’élève de l’école ? Six. La direction se sent
obligée de dire qu’il faut aussi prendre en compte les échanges d’enseignants-chercheurs et les liens lié à la recherche.

Il est demandé par un membre extérieur si ces doubles-diplômes étaient étendus à tous les élèves du réseau Polytech. D’une oreille, j’ai entendu "non !
à chacun ses conventions !" et de l’autre un message plus officiel et beaucoup plus long pour dire l’inverse.

Enfin, il est demandé quelles spécialités sont concernées par ces doubles-diplômes. En réponse toutes sont citées sauf IESP, GBIAAL, SM et 2GU.

Il est question du mythique semestre en anglais à Polytech’Lille pour les étudiants étrangers ne souhaitant pas apprendre le français.

Un vote est demandé sur les projets de doubles-diplômes. Les projets de doubles-diplômes sont approuvés à l’unanimité.

Guy Reumont reprend la main pour présenter son diplôme Polytech’Lille déporté à l’université de Hohai. Les habituelles informations
(dont certaines contradictoires) sont reprises :

 formation en 6 ans pour 120 étudiants ;
 un an spécifique à Hohai, 2 ans de "PeiP" et 3 ans de cycle ingénieur ;
 un niveau B1 en français demandé à l’issue du "PeiP" ;
 le cycle ingénieur ne concerne que les spécialité mécanique et génie civil ;
 la formation est assurée aux 2/3 par des enseignants d’Hohai et à 1/3 par des enseignants de Polytech’Lille ;
 des missions de mobilité pour les enseignants de l’école de 2 semaines pour 20h d’enseignements (10 mobilités par spécialité) ;
 deux doyens exécutifs (pas de définition du terme) ;
 l’aval de la commission du titre d’ingénieur est nécessaire (CTI).

Actuellement le gouvernement chinois est consulté pour obtenir l’autorisation de création de l’institut.

Une discussion surréaliste s’amorce avec les membres extérieur autour de la propriété intellectuelle de Polytech’Lille vis à vis de
l’université d’Hohai. Je dois avouer ne pas avoir compris le sens profond de la conversation. J’ai, par contre, bien noté une réflexion
de notre vice-directeur des relations internationales : "la connaissance est une valeur marchande comme les autres".

Thomas Rougelot s’interroge sur la soutenabilité de la formation coté Polytech’Lille : le volume des heures complémentaires est déjà
très important en mécanique et en génie civil.

Une intervention pour demander s’il serait possible de faire intervenir des contrats à durée déterminée. Il est répondu que l’université
les autorise déjà.

Politique d’amélioration continue et DDRS

Je rappelle que l’acronyme DDRS signifie "développement durable et responsabilité sociale". Par ailleurs l’"amélioration continue" est
parfois définie par le terme de "qualité".

J’ai eu beaucoup de mal à prendre des notes pour cette partie. Le sens du discours m’échappant le plus souvent.

J’ai, par exemple, compris que l’école était certifiée ISO 9001:2015 avec deux points sensibles concernant les
prestataires extérieurs et les vacataires mais je n’ai pas pu comprendre en quoi consistaient ces points sensibles ...

De même des enquêtes sont menées, on parle d’améliorer le taux de réponse. C’est bien des enquêtes mais quand
je tombe sur le taux de satisfaction de 89% pour les logements étudiants alors que j’ai pu, dans le cadre
du recrutement IMA3, constater l’état de délabrement de certains logements du CROUS (cafards, fuites, puces
de lit, etc) et voir la détresse des élèves, je suis dubitatif ...

Le DDRS est présenté comme un processus de pilotage. Le DDRS est sensé s’appuyer sur 10 mesures concrètes.
Je n’ai pas noté toute ces mesures concrètes mais en voilà quelques-unes :

 communiquer régulièrement ;
 diffuser les bonnes pratiques ;
 engager des actions ;
 développer une culture ;
 proposer des formations DDRS ;
 établir des partenariats nationaux et internationaux.

Alors, je ne sais pas, mais je ne dois pas avoir la bonne notion de concret. J’oubliais : j’ai
aussi noté la volonté de la création d’un jeu de cartes pour présenter l’action DDRS.

Je doute d’autant plus de ma bonne compréhension de la présentation quand la présidente du conseil félicite
les orateurs pour ce projet bien structuré. Elle-même s’occupe du développement durable chez Bonduelle. Elle
demande à la jeune génération de s’impliquer dans ce projet, il lui est répondu que c’est déjà le cas avec
la présence de deux responsables DDRS au BDE.

Les représentants extérieurs souhaitent que le DDRS soit présent partout, y compris dans les cours. Même
Pulce, la junior entreprise devrait intégrer le DDRS.

Présentation de la junior entreprise : Pulce

Pulce est présentée comme proposant aux élèves des projets professionnalisants. Elle comporte 17 membres
actuellement. Pulce devient membre régulièrement depuis 2016 d’organisations de junior entreprises. Pulce a
même organisé une conférence de junior entreprises. Le chiffre d’affaire augmente à tous les mandats
(200 euros, puis 2000 euros, puis 12000 euros et actuellement 15000 euros). Si les services informatiques
sont très demandés, Pulce peine à trouver des prestations à faire réaliser par les agro-alimentaires.

Un membre extérieur demande si les clients sont satisfaits. La réponse est que la majorité des clients
est satisfait.