Du 12 au 15 juin, votons FSU au CNESER !

Les élections au CNESER sont organisées en ligne du 12 au 15 juin 2023. La FSU présente des listes dans les 4 collèges : SNESup-FSU dans le collège des professeur·es des universités et dans celui des autres enseignant·es et chercheur·es, SNASUB-FSU dans le collège des personnels scientifiques des bibliothèques et FSU dans le collège des autres BIATSS.

Le CNESER, c’est quoi ?

C’est le conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il rassemble la communauté universitaire et des représentant⋅es des "grands intérêts nationaux". Il est obligatoirement consulté sur toutes les stratégies nationales et les évolutions législatives et réglementaires de l’enseignement supérieur et de la recherche publique ; mais également sur l’accréditation de l’offre de formation des établissements, les créations, dissolutions ou regroupements d’établissements (fusions, Comue et établissements expérimentaux), la répartition des emplois et des budgets entre les établissements, l’emploi scientifique ou le cadre national des formations.
Si les avis du CNESER sont consultatifs, y participer permet de s’informer en amont sur les projets réglementaires du Ministère, de mieux mobiliser les collègues et de faire entendre au Ministère la voix des collègues face aux orientations ministérielles.

Comment voter ?

Le vote s’effectue en ligne entre le 12 juin 8h et le 15 juin 17h à l’adresse suivante pour l’Université de Lille : https://universitedelille.neovote.com
Vous devrez saisir :
– l’identifiant qui vous a été communiqué par Neovote par mail envoyé à votre adresse mail professionnelle le 26 mai dernier dans un message intitulé « Personnel et confidentiel » ;
– votre numéro de personnel (ou numéro INE pour les doctorant·res contractuel·les inscrit·es sur la liste électorale) qui apparaît sur votre carte multiservices.
Le mode d’emploi du vote électronique est disponible à l’adresse https://universitedelille.neovote.com/mode-emploi
En cas de perte de votre identifiant ou mot de passe, veuillez utiliser le support en ligne à l’adresse https://universitedelille.neovote.com/support
Si vous ne disposez pas du numéro sur votre carte multiservices, vous pouvez vous adresser au service de la DRH- élections professionnelles ([contact dans l’intranet de l’université de Lille>https://intranet.univ-lille.fr/elections/conseil-national-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche-cneser/])

Bilan et revendications de la FSU

La FSU a régulièrement été à l’initiative sur les questions budgétaires lors de la précédente mandature pour dénoncer les inégalités de dotation entre établissements. Elle a égalment revendiqué un plan massif de création d’emplois titulaires qui permette d’aligner vers le haut les taux d’encadrement de nos formations et de sortir de la précarité les collègues vacataires ou contractuel·les.

Lors des accréditations, en relation étroite avec les collègues des établissements, nos élu.es veillent à ce que le CNESER joue un rôle effectif de régulation nationale et de garant du respect de la réglementation. Ils et elles ont voté contre la mise en place de formations payantes en lieu et place des diplômes nationaux, et protesté contre la baisse du taux d’encadrement. Concernant le master, ils et elles se sont opposé·es à la mise en pladce de MonMaster et ont œuvré pour la mise en œuvre effective du droit à poursuite d’études. La FSU a ainsi revendiqué des formations accessibles à toutes et tous, financées à la hauteur du défi de la démocratisation et de diffusion du savoir.

Sur la LPR, la FSU est intervenue fortement pour dénoncer l’attaque des statuts, le creusement des inégalités et l’insuffisance des financements. La FSU revendique en effet des financements pérennes en lieu et place des appels à projets qui mettent en concurrence les établissements, les laboratoires et les collègues là où l’entraide, les complémentarités ou les collaborations seraient beaucoup plus pertinentes. De la même manière, en matière de rémunération, à rebours du RIPEC et du RIFSEP, la FSU a revendiqué la revalorisation des grilles de toutes les catégories d’agents, une augmentation immédiate de 10 % du point d’indice, l’égalité des primes statutaires et, à terme, l’intégration des primes dans le salaire.

Enfin, lors de l’adoption des statuts des établissements expérimentaux dérogatoires au code de l’éducation, comme ceux de l’Université de Lille, la FSU a combattu la mise en place forcée des regroupements et dénoncé les reculs démocratiques et l’éclatement du système d’enseignement supérieur.
La FSU continuera à porter ces revendications et à agir pour un service public d’enseignement supérieur et de recherche de qualité.