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Inflation et point d’indice : pas une urgence pour le gouvernement...

mardi 7 juin 2022

Le 31 mai, le chiffre officiel de l’inflation a été publié par l’INSEE : 5,2% en rythme annuel au mois de mai. Côté salaires dans la fonction publique, en revanche, toujours rien à l’horizon ! Le nouveau ministre de la Fonction publique a expliqué aux organisations syndicales que la revalorisation du point d’indice prendrait en compte les autres mesures correctives déjà prises. Préparez donc les microscopes pour voir (d’ici quelques mois...) l’effet de la hausse du point d’indice sur votre fiche de paie ! Voir le communiqué de la FSU

Les 15€ de prise en charge de la cotisation de mutuelle par l’employeur à partir de janvier 2022 compteront sûrement parmi les mesures qui seront mises en avant par le gouvernement. N’oubliez donc pas de faire votre demande ! Retrouvez les infos ici.
En effet, la politique du « quoi qu’il en coûte », qui a si bien profité aux actionnaires du CAC 40, grâce au déversement par milliards d’argent public sans aucune condition sur les entreprisespar le « Plan d’urgence », ne s’applique curieusement pas en matière de services publics et de rémunération des agents publics…

Seuls des esprits chagrins pensent que cela amène ainsi à délabrer plus encore les services publics et les faire déserter par les usagers et les personnels eux-mêmes. C’est par exemple le cas des hôpitaux, de l’enseignement, récemment remis en lumière avec la crise de recrutement qui les frappe.

Et bien sûr, seuls des esprits malades en déduisent qu’il s’agit de choix politiques délibérés, destinés à favoriser le développement d’activités privées, très lucratives pour les actionnaires de multinationales, au détriment des usager⋅es les plus faibles, comme l’a encore montré le scandale Orpéa, pour ne citer que celui-ci… Il est bien connu en effet que les grands bénéficiaires des versements de dividendes ne pensent qu’à créer des emplois, pour le bien être de tou⋅tes, tandis que les services publics n’ont pas pour objet ce bien-être collectif mais sont seulement un coût pour la société tout entière !

L’enseignement supérieur lui aussi est un bon client pour les multinationales à dividendes délirants. Une information locale pour en attester, obtenue grâce à l’opiniâtreté de nos élu⋅es en CA :

Prestations payées à des cabinets de conseils de 2018 à 2022 par l’université de Lille : 1 800 000€ d’argent PUBLIC dépensé par un établissement PUBLIC pour obtenir essentiellement des crédits PUBLICS… Est-ce ce que l’on appelle une politique d’allocation efficace des DENIERS PUBLICS ? En Macronie, oui... surtout pour les POCHES PRIVÉES des actionnaires des sociétés de conseil ! [En savoir plus]

Et parce que la transparence est un des combats de la FSU, nous vous invitons à participer à ces prochains rendez-vous

13 juin : 12h30 -14h : visio de bilan avec les élu⋅es des listes « Pour une alternative à l’EPEX » dans les conseils centraux, pour un premier bilan après 6 mois de mandat (le lien sera envoyé ultérieurement en guise de rappel de cette réunion)

27 juin, après-midi : la FSU organise deux réunions ouvertes à tou⋅tes :

à l’initiative du SNESUP-FSU : l’approche par compétences et ses effets sur les formations (contenus et maquettes)

à l’initiative du SNASUB-FSU : réunion d’information aux personnels sur les questions de carrière et rémunération (dont repyramidage des corps de personnels BIATSS et RIFSEEP)