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Élections à la FSJPS : Pour une faculté ouverte, démocratique et respectueuse de nos conditions de travail

Vote en ligne du 14 décembre 2021 9h au 15 décembre 2021 16h

dimanche 5 décembre 2021

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Pour une faculté ouverte, démocratique et respectueuse de nos conditions de travail

Listes soutenues par le SNESup-FSU et SUD Éducation

Notre composante n’a pas échappé à l’explosion, sans réelle compensation, des effectifs étudiants, aux restructurations à marche forcée et sans moyens supplémentaires, à la course effrénée à « l’excellence », à l’individualisation des carrières et des rémunérations ou encore au recours accru aux contrats précaires et aux heures complémentaires. Tout cela a généré du stress, de la souffrance et de la perte de sens au travail. La transformation de l’Université de Lille en Établissement public expérimental (EPE) constitue une nouvelle menace : « subsidiarité » accrue, mais à moyens constants ; gestion des carrières locale et individualisée avec de multiples dérogations aux statuts des enseignants-chercheurs (remise en cause du CNU, apparition des chaires juniors…) ; ou encore création de quelques formations « d’excellence » sursélectives et surfinancées (via les écoles graduées) et, en retour, dégradation de la qualité de la plupart des formations à cause d’un recours massif à la mutualisation et à l’hybridation.

Dans ce contexte, les marges de manœuvre du conseil de faculté sont certes faibles. Néanmoins, au cours des 4 dernières années, il a été démontré que limiter quelque peu « la casse » est parfois possible. Ce fut par exemple le cas lorsque la logique des BCC (blocs de connaissances et de compétences) a été appliquée a minima en AES, en droit et en science politique, alors que sa mise en place zélée dans d’autres composantes s’est révélée catastrophique. Ce fut aussi le cas lorsque le recours aux enseignements « hybrides » a été réduit à son strict minimum, l’hybridation et le distanciel étant socialement inégalitaires, techniquement hasardeux et pédagogiquement discutables. De même, il a été démontré que, pour obtenir des moyens, la stratégie du rapport de force, en lien avec d’autres composantes sous-dotées, est bien plus efficace que la posture individualiste du bon élève zélé. Pour autant, les moyens et postes obtenus n’ont pas permis de compenser la sous-dotation chronique dont souffre notre composante.

Nos listes ont pour ambition de faire entendre, au sein du conseil de faculté, la voix des personnels, titulaires et non titulaires, et de les informer en retour en adoptant une démarche collective. Nos élu·e·s se battront non seulement contre l’application des réformes et contre les restructurations qui s’attaquent à nos conditions de travail et à nos missions de service public, mais participeront aussi à la construction d’un rapport de force avec l’Université et, au-delà, avec nos tutelles pour obtenir les moyens nécessaires à l’accomplissement de nos missions.

Nos priorités

• obtenir un plan de création de postes pérennes afin de résorber les niveaux de précarité et de sous-encadrement, administratif et pédagogique, qui atteignent des records à la FSJPS ;

• lutter pour l’amélioration concrète des conditions de travail : refus de l’individualisation des carrières, adoption de principes communs de répartition des charges de travail au sein des équipes pédagogiques entre titulaires et non titulaires, soutien renforcé aux vacataires précaires (systématisation de la mensualisation et du remboursement des frais de transport…) ;

• lutter, à notre échelle, contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles : nomination d’un·e assesseur·e et de référent·e·s dédié·e·s au sein des sections, organisation de formations pour les personnels ;

• améliorer les conditions d’étude et de vie des étudiants : défense des enseignements en présentiel et en petit groupe, amélioration du suivi pédagogique des étudiant·e·s en situation de handicap, poursuite du soutien au développement d’espaces de vie étudiante et développement d’initiatives contre la précarité étudiante ;

• améliorer l’ouverture de la faculté et du campus sur le quartier de Moulins ;

Nos candidat·e·s

Collège BIATSS :

1. Younes Haddadi, CERAPS

2. Christelle Dierchx, IEJ

3. Julien Amuda, bureau des personnels

4. Cécile Rodrigues, CERAPS

Collège B

1. Nathalie Ethuin, MCF, science politique

2. Leny Patinaux, ATER, science politique

3. Sidonie Verhaeghe, MCF, science politique

4. Barnaby Pell, PRCE, anglais

5. Annick Bertrand-Melhem, MCF, droit privé

6. Tristan Haute, MCF, science politique

7. Caroline Barbary, ATER, science politique

8. Thibault Boughedada, ATER, science politique

Vote en ligne du 14 décembre 9h au 15 décembre 16h