Inégalités femmes/hommes, à l’université de Lille aussi...

Plus on monte dans la hiérarchie, plus les femmes sont rares

Dans le document RSU 2022 de U Lille (rapport social unique, qui succède au bilan social), on voit par exemple que :

• pour les BIATSS, titulaires + contractuels tout confondu (pages 24 et 32 du fichier pdf), il y a en cat C 64,3% de F ; en cat B, 68,5% de F ; en cat A, 55% de F. Plus précisément,
  • pour les BIATSS titulaires (toutes catégories) 62,5% de F, et selon les catégories : en cat C 67,3% de F, en cat B, 64,4% de F, 55% en cat A,
  • pour les BIATSS contractuels (toutes catéggories) 852F et 546 H, soit 61% de F, et selon les catégories : en cat C 55% de F , en cat B 73,6% de F, en cat A 55,4% de F

• pour les E et EC, titulaires + contractuels tout confondu (page 24 du fichier pdf), il y a 41,8% de F
  Plus précisément,
  • parmi les EC titulaires, il y a 45,6% de F
  • parmi les contractuels CDD et CDI d’enseignement, 46,9% de F
  • parmi les enseignants du 2nd degré, 46% de F
  • parmi les MCF, il y a 43,8% de F
  • parmi les PU, 33,1% de F
  • parmi les MCPH 36,8% de F
  • et chez les PUPH, 21,8 % de F !

Les contractuel⋅les sont majoritairement des femmes

• pour les BIATSS contractuel⋅les, 852F et 546 H, soit 61% de F
• pour les EEC, 637F et 758H : ce n’est pas majoritaire, mais la proportion de F (45,6%) est supérieure à celle constatée dans toute la population (41,8%)
• Et la rémunération des contractuel⋅les est inférieure à celle des titulaires dans l’immense majorité des cas...

Toutes ces inégalités ainsi que d’autres, rappelées dans le tract FSU pour le 8 mars entraînent que la rémunération moyenne des femmes agentes de la Fonction publique est inférieure de 400 euros par mois à celle des hommes agents de la Fonction publique...